Ce qui devait être un jour de célébration et d’espoir s’est transformé en tragédie nationale. Ce matin, alors que la population attendait avec impatience la réouverture de l’Hôpital Général d’Haïti, des bandits armés ont semé la terreur, plongeant une fois de plus le pays dans le chaos.
L’attaque s’est produite sur la rue Saint-Honoré, à proximité de l’hôpital, où une délégation du ministère de la Santé Publique devait superviser cette réouverture tant attendue, annoncée par le ministre Dr Duckenson Lorthé Bléma au début du mois sur les ondes de Radio Caraïbe FM. Ce projet symbolisait l’espoir d’un renouveau pour des milliers d’Haïtiens en quête de soins médicaux.
Malheureusement, cette lueur d’espoir a été brutalement éteinte. Selon des témoins, des tirs nourris ont éclaté, visant indistinctement les journalistes présents, les policiers assurant la sécurité, et des civils pris au piège. Le bilan est lourd : sept (7) journalistes blessés, dont deux (2) ont tragiquement succombé sur place, et Daniel Raynaud, un policier mortellement atteint. D’autres victimes, civiles, sont encore en cours d’évaluation.
Dans un pays déjà marqué par la violence et l’insécurité, cet événement est un coup dur pour une population qui aspirait à passer les fêtes dans la paix et l’unité. Les familles endeuillées pleurent leurs proches, et les professionnels de la presse, une fois de plus, paient un lourd tribut dans l’exercice de leur métier.
Alors que le pays plonge dans un deuil collectif, la question demeure : jusqu’à quand ? Jusqu’à quand les citoyens haïtiens devront-ils vivre dans la peur constante, privés de droits fondamentaux comme la santé, la sécurité et la liberté ?
En ce jour de Noël, où les cœurs devraient être remplis de joie, ce sont les larmes, la colère et la douleur qui marquent les visages. Haïti, ce matin, pleure ses morts et s’interroge sur un avenir incertain.
Que ces vies perdues ne soient pas oubliées. Que ce drame nous rappelle l’urgence de reconstruire un pays où la paix et la dignité humaine ne soient pas de simples illusions.
Rédaction, pour Haïti.
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